Nous sommes au regret
Une exposition collective avec les artistes Louise Belin, Zoé Bernardi, Adrien Eyraud, Daniel Galicia, Julia Gault, Véronique Hubert, Hélène Langlois, Margaux Laurens-Neel, Eve Malherbe, Raphaël Maman, Edouard Manet, Lidia Martinez, Nathalie Redard, Nastaran Shahbazi, Roger Sommeille et Saoussen Tatah.
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Nous sommes au regret en une phrase : Nous sommes au regret est une association qui propose une remise en question des codes qui régissent l’art contemporain par le biais d’une exposition accompagnée de rencontres, tables rondes et de communications.
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• Qui sommes-nous ?
Deux historiennes de l’art de formation, chaque jour au contact des artistes dans nos activités respectives dans le commissariat d’exposition, la critique d’art et l’accompagnement artistique, en musées, galeries d’art et en tant qu’indépendante.
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• Notre constat
Par le biais de témoignages et suite à des années d’échanges avec les artistes, des constats s’imposent : il existe un manque de considération dans les échanges, une forme de violence économique dans les sélections artistiques et une mise à l’écart des certains profils ne correspondant pas aux codes du marché. Ce sont autant de points à aborder aujourd’hui pour proposer un regard solidaire et différent sur l’art contemporain.
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• Comment faire ?
L’art contemporain est un milieu que nous connaissons bien : nous n’avons pas pour vocation de renverser un système établi, mais de proposer une alternative qui tende à plus de justesse et de considération dans ses choix, ses réponses et ses demandes. Pour y arriver, nous proposons des expositions surprenantes, une rémunération systématique des acteurs et actrices de nos événements, une transparence dans nos actions, et enfin la mise en place d’un système vertueux. Il faut saisir les opportunités où elles se trouvent afin d’offrir des oc- casions aux artistes qui n’accèdent pas aux premiers rangs mis en place par les grands décideurs de l’art contemporain.
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• Notre identité
Notre identité s’est conçue autour de deux axes : le Salon des refusés de 1863, où fut exposé Edouard Manet, refusé par l’art officiel de son époque, et les codes mis en place actuellement par l’art contemporain. Aussi, nous privilégions les rappels à ces deux entités en conservant un esprit très proche de la recherche et de la simplicité graphique des mails de refus répétés en police Arial.
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Laure Saffroy-Lepesqueur & Jeanne Mathas
Nous sommes au regret